Elio - 2025

le communivers : là où les chefs se réunissent... moué... les chefs. le chef de la terre...
encore une histoire où la plupart de ceux qui font le monde sont absent et où seulement certains qui ont pris le pouvoir sont à l'écran.
en l’occurrence, ce môme à pris le pouvoir par le mensonge et il décide pour tous les autres sur terre, en leurs nom, sans demander. :) mécéunenfant... cébon...
il y a des chefs partout dans l'univers... ha bon ? pas une civilisation n'a pris un chemin différent de ça ?
une histoire usant de clichés sur le pouvoir, comme par exemple, le bon pouvoir et le mauvais. le bon est coloré, innocent et rigolo, le mauvais plutôt sombre, coupable et grincheux.
boule. chite. boulechite.

vraiment pas subtil dans ses représentations, mais bien emballé et aux discours fallacieux.

flim où le pouvoir est masqué, car seul lord grigon porte le sceau du pouvoir, puisqu'il se nomme lord, tandis que l'enfant se fait passer pour un chef, mais c'est un enfant alors on lui pardonne son mensonge, et les autres, ceux qui font le communivers, ne sont pas désigné, ni étiqueté, comme chef, mais en sont, puisque le communivers est le lieu où seul les chefs de toutes les civilisations acceptés, sont là pour organiser le monde et où ils se partagent les objets de pouvoir représenté par exemple par l'encyclopédie du savoir de tout l'univers.
donc dans ce flim, le pouvoir est caché, ainsi que les réelles causes des conflits, car il semble que dans ce flim, seul grigon a des intérêts.
mais tous ceux qui sont dans le communivers, en ont. déjà, un des premiers, c'est de ne pas perdre le leur face à un grigon bien capable de leur prendre. :) hé oué. c'est pour ça qu'ils fuient et qu'ils acceptent qu'un autre que eux aille pousser en leur faveur en prenant les risques, suggérant au passage qu'un pouvoir fort cémieu.
l'enfant sera récompensé par les tenant du pouvoir communiverien, non pas pour avoir maintenu la paix par des moyens diplomatiques, mais d'avoir maintenu la paix et la place de ceux qui détiennent le pouvoir. et les toutes les parties détenant le pouvoir seront préservées. les méchants, les communiveriens, les terriens, car à aucun moment le pouvoir n'est remis en cause. seul sont accès est questionné.

mais cette histoire n'est que l'histoire d'un pouvoir qui ne veut pas se faire dévorer par un autre, et qui préfère s'unir avec d'autres puissants que de tout perdre. à aucun moment ne sont montré les ressources manquante qui poussent à la guerre par exemple.
et ce discours, à la fin, qui dit que ce qui nous meut tous humain que nous sommes, est de savoir savoir si nous sommes seules dans l'univers, est en réalité une question de niche.
seule une infime proportion de l'humanité se l'a pose cette question et seul des états aux moyens conséquents prennent le luxe d'envoyer des sondes par exemple.
ainsi, respirer, manger, boire, dormir, avoir les ressources suffisantes et de qualités, pour vivre correctement, sont des questions bien plus prégnantes pour les humains. ainsi que et surtout : leur partage.

hé oué copain.

dans cette histoire, on s'en bas les couilles des intérêts qui poussent certains à agir et la condition des protagonistes est voilée.
c'est une histoire qui suggère que si on est déconstruit, le pouvoir que tu possèdes sur les autres devient quelque chose d'acceptable et qu'ainsi, un chef déconstruit sera un bon chef.
c'est le loup en costume de grand mère, qui pourrait faire croire quelques uns que c'est "ouoque" ou progressiste, parce que le méchant à des valeurs d'un certain type et le gentil en à d'autres opposées. mé non en fait. parce que le pouvoir n'est pas remis en cause, il est masqué, donc ceux qui y voit un truc ouoque, sont leurrés, et c'est pas ouoque ni progressiste. c'est plutôt conservateur.

vision des rapports de forces simpliste et trompeuse, mais fraîche car abordée dans l'ignorance de leurs réalités et avec un humour dénué de toutes considération pour les véritables causes des conflits et qui gomme ainsi toutes ces subtilités.
vision condescendante et paternaliste (car il faut un chef semble t il), emballé dans des personnages kawaï et dans une histoire dont les gags masque une réflexion superficielle et son message trompeur.
de la merde. bien faite. qu'on regarde en s'amusant. trompé par le fun et un discours de bisounounours qui croit en la pensée magique, qui dit que si c'est fait avec le coeur alors cébon.

pour tout ceux qui veulent se divertir, mais surtout, avec un truc marrant, parce que sinon, c'est pas drôle si c'est marrant et intelligent. faut juste que ce soit stylé frère. stylé comme si c'était intelligent. pseudo profond.
soit gentil pas méchant, c'est pas gentil d'être méchant. si t'es un chef gentil, alors t'es un chef pas méchant, sommes nous seul dans l'espace ?...
pfff, je suis sûr que ceux qui l'on fait, l'on fait avec le coeur. sincèrement. mais avec des ressources de réflexion très limitées, puisque pensée de manière émotionnelle et pas rationnelle.

bon visionnage.